Littérature érotique

C’est une véritable saga en 3 volumes narrant les aventures de Léa, belle et jeune fille entraînée dans la Résistance durant la 2nde Guerre Mondiale. Cette histoire aux multiples péripéties permet l’introduction de véritables scènes érotiques et de situations scabreuses (on pense notamment à la scène où Léa fait l’amour avec deux frères). C’est en même temps l’apologie de la diversité amoureuse et du droit des femmes à vivre aussi librement que les hommes.

Ce recueil de nouvelles érotiques présente l’originalité d’une double narration : la même situation, racontée par les protagonistes, donne deux réalités différentes. Cela permet au lecteur de s’identifier, lors d’une lecture, à ce qui se passe et, lors de l’autre lecture, de découvrir comment cela peut être vécu par l’autre sexe. En outre, la diversité des histoires peut se révéler très inspirante pour pimenter le quotidien et trouver des idées d’alternatives au train-train du couple…

En reprenant le flambeau de la liberté sexuelle féminine prônée par sa mère Régine Desforges, Franck Spengler a fondé la maison d’édition Les Editions Blanche. Celle-ci s’est spécialisée dans l’édition de livres érotiques, essentiellement destinés à un lectorat de femmes, faisant la transition (comme le fait la catégorie « Female friendly ») entre littérature pornographique (trop heurtante) et littérature sensuelle (trop elliptique).

Au travers d’une écriture sèche, précise, presque froide, l’auteur nous raconte l’histoire d’une jeune femme libre et audacieuse qui, par choix, devient l’esclave soumise d’un maître choisi, puis d’un maître imposé. C’est la parcours de la soumission et la description du sado-masochisme. Et, au travers de la douleur, de l’humiliation, la découverte du don ultime de soi par l’abandon de l’identité de soi.

Succès planétaire, ce livre relate la liaison entre une jeune femme, fraîchement diplômée, et un homme d’affaires plus âgé. Il décrit différentes pratiques sexuelles, essentiellement marquées par les notions d’initiation, d’obéissance puis de soumission et de servitude, et allant jusqu’au sadisme et au sado-masochisme. Il convient toutefois d’insister sur le côté très « gentillet » de cette œuvre dont la rédaction est au final bien moins sulfureuse que son sujet.

Ce roman écrit à la fin de la dynastie Ming reprend, dans le cadre d’un récit imaginaire, les préceptes taoïstes de la sexualité. Si les situations peuvent être obscènes, en revanche la langue merveilleusement fleurie et imagée en fait un livre non pas pornographique mais bien érotique dont l’approche extrême-orientale ajoute encore au dépaysement pour le lecteur occidental.

Quand la plus célèbre tenancière de maison close américaine livre ses souvenirs, il est certain que l’on va apprendre des choses sur les pratiques sexuelles des années 70 et 80. On peut saluer une volonté de raconter la vérité sans seulement chercher à choquer.

Ces « mémoires » d’une belle jeune fille dans la Rome antique racontent une vie d’érotisme épicurien menée dans le Sud de la France, pardon, de la Gaulle, dans les années 240 après J-C. On se prend à repenser aux « Chansons de Bilitis » de Pierre Louÿs et à cette atmosphère à la fois raffinée et licencieuse que nous prêtons au monde Antique.