On peut la présenter comme on veut, l’habiller de jolis termes comme « prestation de services privés » ou faire miroiter de l’argent facile, la prostitution, y compris la prostitution masculine, c’est la violence, la honte, le dégoût de soi et/ou des autres. Pour celui qui paye, c’est le risque d’une condamnation au pénal, d’une agression, d’une IST, etc… Pour celui qui se fait payer, c’est l’obligation de tout accepter, de renoncer à sa personnalité. C’est se vendre (ou être vendu !) comme un esclave, comme un morceau de viande. Présentée comme un mal nécessaire pour soulager tous les laissés pour compte du sexe (pauvres, vieillards, handicapés), pourquoi notre société, si sexuellement ouverte, ne réfléchit-elle pas à la mise en place un service social du sexe ? Avec un encadrement, des règles et une surveillance médicale ? Pourquoi laisse-t-on ce domaine entre les mains de la Mafia qui n’a certes pas en tête le bien-être sexuel des personnes ?
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La prostitution en Suisse
Un reportage de "Temps Présent", de la télévision suisse, en compagnie de la brigade des moeurs de Lausanne ou de l'organisation Fleur de pavé, auprès des prostitué(e)s. Pendant 27 minutes, on peut les voir, pour la plupart des femmes d'Europe de l'Est, travaillant dans des conditions extrêmes, le plus vraisemblablement sous une férule mafieuse. Dans cette prostitution de rue, rien de glamour. Violence, misère, peur, être prostitué(e) est dangereux.
Qui sont les clients des prostituées
Un "Spécial Investigation" de 37 minutes diffusé sur la télévision belge et ayant pour sujet les clients des prostitué(e)s. Pourquoi payer une personne pour lui faire l'amour? Quelles sont les coulisses de la prostitution de rue et celles de la prostitution pour une clientèle aisée? Il est frappant de constater qu'encore une fois apparaît la prostituée Sonia, qui est longuement interviewée dans le documentaire de France Télévision de près d'une heure et demie consacré aux "travailleu(r)ses" du sexe (voir Prostitution sur Chaîne Femmes). On découvre l'existence d'associations venant en aide aux prostitué(e)s mais également à leurs clients. Ces derniers en effet cherchent bien souvent tout à fait autre chose qu'une relation sexuelle. Il est aussi fait état de la violence, du danger, du mépris que vivent les prostitué(e)s et de l'emprise mafieuse. Bien entendu est en conséquence abordé le problème de la pénalisation des consommateurs de prostitution et ses conséquences. Où est la solution: absence de cadre, législation ou répression? Sachant qu'aucune n'apportera de réponse parfaite.
Le derrière de Pigalle
Un documentaire de France 4 sur le Pigalle d'aujourd'hui: dernières tapineuses "à l'ancienne" et coulisses du Moulin Rouge, attractions touristiques improbables et sex-shops, On retrouve à cette occasion Maîtresse Gilda, prostitué travesti, qui est également présent dans le documentaire de France Télévision de près d'une heure et demie consacré aux "travailleu(r)ses" du sexe (voir Prostitution sur Chaîne Femmes). Un petit tour d'horizon qui se veut complet en 54 minutes et qui n'omet pas même la paroisse de Ste Rita. En réalité, plutôt qu'un documentaire, on pourrait dire une carte postale. Pas forcément très instructif mais amusant.
